Voyage à Rome : Episode 2

(actualisé le ) par M.Bedjaoui

Mardi 12 au matin
" Le Vatican : le poids des siècles, le choc des cultures " par Tom et Maëlys

Nous nous sommes réveillés aux alentours de 8 heures....pour ceux qui avaient vraiment besoin de dormir, puis nous avons pu déguster notre petit-déjeuner copieux et délicieux : un bon croissant, du chocolat mousseux, du pain frais....
Puis, plongée dans le métro aux heures de pointe où nous avons perdu personne jusqu’à la station Lepanto. Nous avons poursuivi à pieds, aperçu l’immense Château Saint- Ange en longeant le Tibre. Et là, au bout de la Via della Conciliazone, la magnifique perspective de la place et de la basilique San Pietro. Au centre se dresse l’obélisque égyptien qui ornait naguère le cirque où furent martyrisés les premiers chrétiens.

"Les merveilles de la basilique Saint-Pierre", par Louna et Mariame
En fin de matinée, nous avons dû subir une bonne heure d’attente sous la colonnade du Bernin, où nous avons eu le temps de manger nos sandwiches..c’était plutôt rigolo.
Et nous entrons : partout de l’or, du bronze, des statues imposantes, des pavements de marbre multicolore...
L’immensité des lieux aussi nous a saisis. On a également remarqué la ferveur des fidèles qui caressent le pied de Saint-Pierre jusqu’à user ses orteils, mais surtout, la fameuse Pietà de Michelangelo : Marie tenant Jésus à la descente de la croix, éplorée, si touchante. Nous étions très émues. Ensuite, l’immense baldaquin de bronze, signé le Bernin, où seul le pape peut officier.
D’ailleurs savez-vous que toute la basilique a été édifiée au-dessus d’une antique nécropole chrétienne ?

Mardi 12 l’après-midi.

"Slalom entre les statues", par Rafaelo et Arthuro

Nous nous sommes ensuite dirigés vers les musées du Vatican : c’est immense.....par où commencer ?
Par les statues du musée Chiaramonti ! Des statues de héros, de dieux grecs à ne plus savoir où les mettre.. des empereurs, aussi. Auguste en Imperator, et beaucoup d’autres bustes de ses illustres collègues. Il y a aussi une salle avec d’étonnantes statues d’animaux. Côté héros et dieux, Persée tenant la tête fraichement coupée de Méduse, Hercule avec la peau de lion de Némée et sa massue, Mercure tenant son caducée et Apollon.....avec rien, sur lui, si ce n’est son éclatante beauté. Puis Athéna, superbe, avec sa lance et son casque, le Nil personnifié entouré de bébés joufflus, symboles de prospérité,Ulysse tendant au cruel Polyphème une coupe de vin pur et ennivrant pour se libérer de l’emprise du cyclope....que d’émotions ! Et puis, au fond d’une cour, sombre, inquiétante, une étrange scène nous saisit à la gorge : Laocoon, le prêtre troyen, qui avait eu le malheur de prédire la fin de Troie, cherche, tordu de douleur, à sauver des serpents envoyés par Athéna ses deux fils agonisants.

"Fresque, peintures et torticolis", par Manon, Eline et Enora.

Sur les murs peints des Stanze de Rafael, des pièces d’apparat conçues pour les papes, nous avons admiré des scènes superbes : la plus célèbre, l’Ecole d’Athènes, représentant une foule de mathématiciens, de philosophes raisonnant, avec, au centre, leurs deux plus célèbres représentants : Platon et Aristote. En bas, à droite de la fresque, presque caché, un jeune visage fixe le spectateur. J’étais dérangée par ce regard insistant. La tradition rapporte que Rafael s’est peint lui-même.
Puis nous nous sommes imposés un silence de mort afin de pouvoir pénétrer dans la chapelle Sixtine, clou de notre journée. Cela en valait la peine : la restauration des fresques a eu raison des dégâts du temps et a restitué la chapelle dans toute sa splendeur. En risquant un torticolis, tout comme Michelange lui-même qui s’en est longuement plaint quand il travaillait sur son grand oeuvre : nous avons découvert les étapes de la Création du monde par Dieu avant d’être saisis par la fresque du Jugement Dernier.
Sur le chemin de la sortie, nous avons emprunté un double escalier en spirale, très orné, où Madame Le Goff nous a pris en photo.
Pour éparner nos pieds endoloris, nous avons repris le metro jusqu’à la station Termini. Puis retour à l’hôtel pour un peu de repos bien mérité et le départ pour le dîner.
Dernière étape avant le dodo salvateur : l’écriture de la présente chronique !

Bonne nuit et à demain !